Salut à tous !
Parce que la mobylette c'est sympa mais à la longue ça lasse, me voici revenu dans le monde merveilleux de la moto, avec, pour l'instant, en attendant le permis A[insérer ici un chiffre au hasard], un cylindre à trou qui pue de petite capacité.
Voici donc, en toute simplicité, ma Derbi GPR Nude 50.
Elle date de 2005, a environ 22 000 bornes, et n'a pour l'instant comme modification qu'un pot SCR corse, qui était déjà dessus quand je l'ai achetée. Pas de grosse modif prévue pour l'instant, on verra bien.
Une moto fort sympathique, déjà esthétiquement, je trouve le design vraiment pas mal, une petite pointe d'originalité avec la double optique.
Quelques équipements font penser que les concepteurs l'ont prise un peu plus au sérieux qu'une 50 de base. Par exemple le phare, qui est réglable en hauteur et fonctionne avec deux ampoules halogène, le même genre que ce qu'on trouve sur une bagnole. Ou encore les commandes au guidon, incluant le bouton pour faire des appels de phare. Le tableau de bord ne pourrait pas être qualifié de complet, mais il est largement suffisant. Un gros compte tour analogique, un petit compteur de vitesse numérique (j'aurais bien aimé un analogique, mais ça reste lisible, je m'y fait plus facilement qu'aux compteurs numériques sur auto), ainsi que l'affichage de l'heure, du kilométrage total, du kilométrage partiel, et un autre truc que je sais pas ce que c'est (faudra que je trouve une notice). Seul manque le témoin de point mort, mais le point mort étant facile à trouver, c'est pas grave.
La position de conduite surprend au début (n'oublions pas que c'est à l'origine une sportive, dont les cale-pieds n'ont pas été avancés lors du passage au guidon droit), mais on s'y fait assez vite, et une fois bien prise en main, elle est agréable à piloter.
Le SCR Corse fait pas mal de bruit (pas trop, j'espère), et toute la puissance est dans les tours, impossible d'attaquer sérieusement sans se rapprocher de la zone rouge à chaque changement de rapport. Ce qui n'empêche pas de rouler tranquille à un régime plus bas, pour le bien du moteur autant que des oreilles. C'est certes un plaisir d'arsouiller comme un barge, mais c'en est aussi un de rouler peinard en ville sans avoir la poignée dans le coin.
Me reste qu'à la tester sur les petites routes, voir ce que valent les pneus (un Pirelli à l'avant et un Michelin à l'arrière), les suspensions et les freins (largement surdimensionnés, à mon avis).
Quelques photos de plus :
Et voilà, c'est tout pour l'instant. Bonne route à tous, et à la prochaine !
