C'est amusant de constater que presque tous ceux qui ont posé leurs fesses sur un EV ou qui en ont eu un en ont gardé un excellent souvenir, alors que le succès commercial de cette splendide machine a plutôt été un joli flop !
En tous cas, je confirme tes impressions point de vue confort et comportement moteur. Dommage que la diffusion de ce bijou ait été stoppée pour laisser la place au 50 KW et EW, deux belles daubes très lourdes et poussives.
Pour ma part, j'en ai vendu 16 (des EV), et malgré les sévices que leur ont fait subir leurs propriétaires, les casses ont été très peu nombreuses.
Ensuite j'ai surtout vendu des 80 Kawa ER et KR, merveilleuses petites machines moins chères que'une simple bleue ! Et autrement efficaces, même si il fallait lune licence (code) pour les conduire.
Côté EV, j'ai eu un cadre cassé changé sous garantie, mais j'ai fini par savoir (le gars s'est mordu la langue un peu tard) que ce lascar faisait des sauts au tremplin à 2 dessus !
"- Mais non, Gaston, j'ai rien fait !
- Ne mens, on vous a vu sauter au tremplin à 3 dessus...
- C'est pas vrai, on n'était pas trois, on n'était que de..."
Trop tard, il l'avait dit !
Faut pas prendre non plus les mécanos que pour des brêles !
Il y a eu aussi (chez 2 autres clients) plusieurs casses de vilebrequin, c'est d'ailleurs les seules fois où j'ai vu des vilos d'origine cassés, à l'intérieur du moteur, à raz de la masse, et ça s'explique.
Ces 2 gars avaient des moteurs bien préparés (sur la base d'origine) et faisaient exclusivement du cross.
Pendant un saut, le moteur prend souvent beaucoup de tours si on n'a pas pris soin de couper les gaz pendant qu'on est en l'air ou bien retombe au ralenti si on a complètement coupé et à l'atterrissage quand la roue touche le sol, elle tourne bien moins vite ou beaucoup plus vite que le vilebrequin selon les cas. La brutale différence de régime crée un choc de torsion sur le vilo et à la longue ça finit par casser.
Mais à part ça, j'ai trouvé cette machine extraordinairement fiable.
Pour ta question niveau moteur, patience. Maintenant je file rejoindre les copains du club du 3ème âge (j'en vois qui rigolent, là bas dans le fond
) pour le repas de fin d'année : choucroute !